(Spoilers sous les cuts, jusqu'à la fin des temps.)
Folken Fanel dans Escaflowne. C'est un exemple typique de mec qui est du côté des méchants, mais qui est un gentil au fond. Enfin non, plus qu'un exemple typique, un exemple extrême. ^^ Il est honorable et généreux. Il aime son frère. Il est aussi classe, avec de grandes ailes noires, une voix classe, et un fond angsty qui n'est pas pour déplaire à mon aspect romantique, ha ha ha (et qui semble assez naturel chez un type qui se retrouve dans le camp des méchants pour ce qu'il pense être le bien commun). En fait, de mon point de vue, il est plus moral que les gentils. J'ai adoré l'histoire sur comment il n'a pas pu tuer le dragon, mais le dragon l'a laissé tomber quand il a sentir qu'il n'en avait plus envie. Très souvent, j'aime les gentils du côté des méchants, parce qu'ils sont complètement aveuglés sur certains détails, parce que leur plan est maudit depuis le départ, et je trouve ça tragique. Le truc c'est que dans ce cas précis, je ne trouve pas son plan maudit depuis le départ ! C'était en fait un bon plan ! La seule raison pour laquelle ça n'a pas marché, c'est à cause de l'idéologie pourrie des scénaristes "les hommes aiment le combat et la violence, aussi si on leur permet d'être heureux il n'y aura que des combats et de la violence, et d'ailleurs essayer d'obtenir un pouvoir divin pour faire le bien c'est Mal", qui mène à un plot device ridicule. Je n'y ai pas cru une seconde, vraiment. Ce qui fait que je n'ai jamais eu cette impression de "oui, il est classe, ses buts sont nobles, mais il devrait réfléchir parfois" que me font souvent les persos (que j'aime, hein) dans sa situation.
Après ça, forcément, les scénaristes ont été forcés de lui donner une mort ridicule. Mais dans ma tête, c'est le vrai héros de Escaflowne, il a essayé de sauver le monde de façon bien plus intelligente et bien plus impliquée que les héros, et c'est lui qui aurait dû y arriver (le fait que je n'aime ni Hitomi ni Allen et que je trouve Van bien brave, mais assez neuneu, n'est pas pour changer mon opinion)
Par contre, je ne l'ai pas aimé dans le film du tout ; parce qu'il perdait une bonne partie des raisons pour lesquelles je l'aimais - toutes celles qui étaient liées à ses buts et au scénario, au hasard.
Farnese dans Berserk. Yay pour les petites inquisitrices psychopathes et sado-masochistes ! (L'aspect sm était juste en subtext au premier tome - et étant moi, quand c'est devenu entièrement canon, j'ai gloussé). Je ne dirais même pas que son passé me touche ou qu'il justifie ce qu'elle fait, mais au moins il explique bien. Son aveuglement sur ses propres motivations et ses tendances à tout ramener à la religion me font glousser - j'aime les personnages qui sont fortement ancrés dans une illusion cohérente. Sa relation avec Serpico me fait couiner au plus haut point (par perversion pure, et aussi parce que Serpico est trop choupi, et aussi parce que ça fait partie des rares moments où Farnese elle-même a des passages choupi). Au moins au début (c'est-à-dire dans ses premiers tomes d'apparition et en flashback). Elle m'amuse beaucoup moins maintenant. Cette tentative d'essayer d'en faire un personnage sain... beuh. Je préfère quand les méchants s'allient aux persos à la suite des circonstances que quand ils sont complètement convaincus par leur mode de pensée. Je préfère quand le fait d'arrêter d'être méchants ne les rend pas fades à mort, surtout.
Fakir dans Princess Tutu (qui, soit dit en passant, est un anime que tout le monde devrait voir, en passant au-delà du titre, du résumé des DVD officiels, et des trois premiers épisodes faibles). Au début, il n'a pas l'air d'être là pour être un perso sympathique, il est possessif avec Mytho, agressif avec tout le monde, et je ne l'aimais pas tant que ça, même si nous avons bien trippé avec
Fils de Lune dans La légende de la pierre (le tome 2 des aventures de Li Kao et Boeuf numéro 10). (Oui, je sais, nom VF, mais la traduc est bonne et je ne suis même pas sûre de savoir quelest son nom en VO). Là, c'est vraiment la slasheuse en moi qui couine. Après tout, on parle d'un personnage qui est partant pour coucher avec à peu près tout ce qui bouge, même et surtout si c'est de sexe masculin, et le tout avec un naturel, une innocence et une manque de pudeur qui sont à hurler de rire. Et aussi avec un fort pourcentage de succès - son apparence le garantit suffisamment. C'est juste dommage que Boeuf numéro 10 soit fermement hétéro et que Li Kao n'ait plus ses quatre-vingt-dix ans, alors il doit se limiter aux persos secondaires ^^. J'adore le passage aux enfers, où les persos sont en train de crocheter une serrure, un énorme démon se ramène, Fils de Lune part dans sa direction avec un grand sourire, lui caresse le menton, l'entraîne dans le buissons... et revient en commentant "on a beaucoup médit des enfers. Je devrais venir ici plus souvent." J'aime aussi - quoique moins, car rien ne peut battre le fanservice - son histoire, sa relation avec Tourments de l'Aube, et les trips métaphysiques qu'il y a derrière. Même si, à l'instar de Boeuf numéro 10, je ne suis pas sûre d'avoir tout compris. Et même si, dans cet arc-là, le passage qui me fait le plus délirer est toujours leur grand projet de ménage à cinq...
Frédéric dans Cynthia ou le rythme de la vie, et là j'ai un peu honte. Pas tellement parce que j'aime le perso - je ne renie pas mes premiers crushs en anime ! Mais plutôt parce, comme pour le perso précédemment cité d'ailleurs, je me suis tellement hébituée à son nom français que je me moque pas mal de son nom VO, ce qui, pour quelqu'un qui est censée être une vraie fan d'anime, est un peu honteux. Mais voilà, dans la lettre F il ira !
J'en étais à dire que j'étais fan quand j'étais petite, et voilà, il fait de la musique rock, il a une histoire d'amour malheureuse, il est super-gentil mais il a un look et une attitude bad boy qui font peur aux chiens, aux emmerdeurs et aux ch'tits n'enfants juste en leur lançant un regard noir, et moi il ne m'en fallait pas plus !